En parcourant un document sur le cinéma, je lis un bref résumé de la carrière d’Henri-Georges Clouzot et quelque chose me fait penser à ma maman.
« Né en 1907, Clouzot d’abord journaliste puis scénariste, passe à la réalisation avec L’Assassin habite au 21 (1942). Le très controversé Corbeau (1943) lui vaut une suspension professionnelle jusqu’en 1947, date de sortie de Quai des orfèvres. Primé à Venise, son cinéma réaliste et noir marque les esprits. Viennent ensuite Le Salaire de la peur (Grand Prix à Cannes en 1952), Les Diaboliques (1955) et Le Mystère Picasso (Prix Spécial du Jury à Cannes 1956), trois œuvres marquantes de sa prolifique carrière cinématographique. Il décède en 1977. Le scénario de L’Enfer, son film laissé inachevé, est adapté en 1994 par Claude Chabrol. »
Bien sûr le parcours de ma maman n’est pas le même, très tôt à quatorze ans, elle travaille en tant que couturière et finira par faire des ménages pour nous faire manger à notre faim, mes soeurs et moi. Mais elle adorait le cinéma et m’a filé le virus. C’est juste le fait qu’ils sont tous deux nés en 1907 et morts la même année, 1977.
L’un est un parfait inconnu, l’autre compte toujours pour moi, je t’aime maman, aussi imparfaite étais-tu (tes amours interdites avec mon père : tu avais 44 ans et lui 19), tu restes toujours dans mon cœur.
